Istanbul s’inscrit dans la collection Twilight, explorant les nuances du crépuscule à travers un dégradé subtil de teintes violettes et roses. Cette toile évoque les couchers de soleil d’Istanbul, où le ciel se pare de couleurs envoûtantes, influencées par la rencontre unique entre le Bosphore, la mer de Marmara et la mer Noire. Le format vertical accentue l’effet de profondeur, invitant le regard à s’élever vers l’immensité du ciel.

Les teintes violettes et roses ne sont pas choisies au hasard. Elles rappellent non seulement les nuances observées lors des crépuscules surplombant le Bosphore, mais font également écho aux couleurs souvent utilisées dans la culture orientale. Ce choix chromatique établit un lien subtil entre le paysage naturel et l’identité culturelle d’Istanbul. Le dégradé, presque monochromatique, guide le spectateur dans une contemplation douce et onirique, où le temps semble suspendu à l’instant précis où le jour cède à la nuit.

Le contour lumineux de la toile crée une transition délicate, renforçant l’idée de passage entre le jour et la nuit, tandis que le cadre noir suggère l’obscurité environnante. Ce contraste subtil attire l’attention sur le dégradé central, invitant le spectateur à plonger dans l’immensité du ciel crépusculaire.

Le cadre flottant qui termine l’œuvre renforce l’idée de fenêtre ou de portail, accentuant l’effet de profondeur et d’évasion. La fenêtre n’est ici que subtilement suggérée par sa forme, pour ne pas détourner l’attention et laisser le ciel happer le spectateur. Cette approche minimaliste ouvre un espace de contemplation introspective, invitant à se perdre dans l’immensité du monde et à ressentir la beauté éphémère du crépuscule.